Avatar (2009) de James Cameron

Publié le par homo cinephilis


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Est-il vraiment nécessaire de présenter Avatar ? Projet colossal du réalisateur James Cameron (déjà « responsable » de Terminator 1 et 2, Aliens, Abyss et Titanic, rien que ça !), attendu depuis des mois (années ?) par les cinéphiles, Avatar est enfin sorti et je peux vous dire que l'on a pas attendu pour rien : Ce film est tout simplement un monument, une claque cinématographique comme on aimerait en avoir plus souvent, un chef d'oeuvre !

Pourquoi ? Tout d'abord parce que l'immersion dans le monde d'Avatar (c'est à dire la planète Pandora) est totale : Tout a été inventé (un peuple, une langue, une faune, une flore, et j'en passe !) pour rendre cet univers riche et complexe, presque réel. De plus la 3D, bien que n'étant pas pour moi une révolution, ajoute malgré tout à cette sensation d'immersion. On en prend plein les mirettes pendant 2h47, on fait un beau voyage, et c'est avec une certaine tristesse que l'on atterrit à nouveau sur cette planète qui est la nôtre en sortant de la salle de projection. Si le cinéma a pour but de nous faire rêver, alors cet Avatar est un film tout simplement excellent !


Mais vous allez me dire, la forme ça ne fait pas tout, et le scénario dans tout ça ? Et bien l’histoire, bien qu’assez simple dans sa trame et déjà vu (on pense à Danse avec les loups et Pocahontas notamment) est magnifiquement racontée, et on le sait bien, c’est parfois les histoires les plus simples qui sont les plus belles, et c’est le cas ici. Tout l’épisode où Jake Sully, le protagoniste, se voit enseigner la culture des Naavi par la princesse Neytiri est tout simplement magique, la meilleure partie du film. Un autre aspect du scénario qui est assez touchant est le fait que ce Jake Sully, atteint de paraplégie dans le monde des humains, peut retrouver ses jambes dans son avatar Naavi et vivre une sorte d’autre vie par le biais de la technologie. On pense évidemment derrière tout ça à une réflexion plus large sur la virtualité, et pourquoi pas le jeux vidéo (L’avatar de Jake ne serait-il pas comme un personnage que l’on crée dans un jeu, qui est immergé dans un monde différent du sien et qui acquiert de l’expérience au fur et à mesure de ses rencontres ?).


L’écologie est également au rendez-vous et même si le thème est plutôt d’actualité et abordé un peu partout, Cameron réussit à en parler sans en parler, je veux dire par là que la puissance de ses images fait que ces dernières parlent d‘elles mêmes, sans qu’un commentaire n’ait besoin d’être fait pour que le message passe (alors qu‘habituellement le cinéma hollywoodien est toujours trop bavard). Tout se fait par l’image, et l’on renoue ici avec un des objectifs premiers du cinéma.


Enfin le film traite d’amour (comme tous les films de Cameron), d’amour entre Jake Sully et Neytiri, mais également d’amour entre les peuples, et toujours dans une certaine retenue et justesse, évitant toute surenchère et procurant au final une intense émotion à la vision du film.


Bien plus profond que l’histoire de « surface » ne pourrait le laisser penser, hallucinant de beauté et laissant rêveur plusieurs heures après l’avoir vu, je ne peux que vous conseiller d’aller voir ce chef d’oeuvre qui est pour moi une des plus belles expériences en salle qu’il m’ait été donné de vivre. Un fantasme de cinéma, rien que ça !


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Avatar trailer (vostfr)

Publié dans Avis -critique

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V
<br /> Très bon film et tes propos sont corrects je trouve. Je le recommande également (surtout,<br /> comme moi, pour les amateurs de SF et fantastique)<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Et bien merci du compliment (c'est bien un compliment hein ?). Je crois que je ne vais pas résister et vais retourner le voir bientôt ! Même après l'avoir vu, la bande-annonce me fait toujours<br /> autant trépigner !!! Big Jim quand tu nous tiens !!!<br /> <br /> <br />